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À travers le temps, on nous a raconté différentes versions de la célébration et de l’origine d’Halloween, en se limitant à dire qu’il s’agit du fameux “Halloween”. Toutefois, cette célébration remonte à l’époque de la culture celtique, qui avait ses propres croyances pour chaque activité, notamment pour les cultures.
Puis, à la fin de l’été ou le 31 octobre de chaque année, coïncidant avec le solstice d’automne, les Celtes, lorsque les travaux des champs de la saison étaient terminés, célébraient Samhain en grande pompe. Pour eux, la fin de la saison était associée à la mort et au début d’une nouvelle vie. Cette croyance a été transmise de génération en génération.
Ils font leurs adieux au dieu du soleil, ou Lugh, pour accueillir l’automne, marquant la fin de l’année celtique, qu’ils reconnaissent à la chute des feuilles des arbres. Par conséquent, l’origine d’Halloween remonte à environ 3000 ans, en Irlande. La fin de l’année était marquée par la croyance que cette nuit-là, le monde invisible et le monde visible se rencontraient.
Au contraire, les esprits pouvaient se promener parmi les vivants et, à mesure que cette séparation se diluait, certains événements paranormaux pouvaient être vécus. Les gens laissaient donc des bonbons et de la nourriture devant leur maison en guise d’offrande. Des bougies étaient allumées pour aider les esprits à trouver le chemin que le Dieu Soleil leur indiquerait vers le repos éternel.
Il convient de noter qu’à cette époque, l’Irlande n’était pas la seule région appartenant à la culture ou au peuple celte ; l’Écosse, l’Angleterre et la France en faisaient également partie. C’est pourquoi, à cette date du 31 octobre, ces rituels étaient réalisés dans tous ces lieux ; l’idée était toujours la purification, pour dire au revoir de bonne manière à l’année qui s’était déjà terminée.
Pourquoi la fête de Samhain a-t-elle été rebaptisée Halloween ?
Le pape Grégoire III, au VIIe siècle, a décidé de changer la date de la “Toussaint” du 13 mai au 1er novembre, ce qui coïncidait avec la célébration de Samhain le 31 octobre, donnant lieu à une fusion entre la fête celtique païenne et la fête de la religion catholique, et on a commencé à l’appeler “Toussaint”.
Ce nom, s’il était traduit dans la langue originale, serait “All Hallow’s Eve”. Dans les années suivantes, pour des raisons de commodité sonore, ils ont commencé à le prononcer comme “Halloween”. En 1846, l’immigration d’Europe vers les États-Unis a commencé, et les catholiques irlandais étaient très présents aux États-Unis, apportant avec eux les coutumes celtiques.
Nous pouvons donc constater que ce qui était à l’origine la célébration de Samhain a été rebaptisé Halloween, et est toujours célébré dans les pays occidentaux chaque année.
Quelques endroits qui sont considérés comme effrayants en Italie
Si vous voulez passer une nuit effrayante à l’occasion d’Halloween, nous vous recommandons ces lieux que nous allons décrire ci-dessous, qui sont pleins de mystère et de situations cachées, mais qui attirent le public avec une grande curiosité. Parmi eux, nous avons :
A Voltri, Gênes, la maison des âmes :
Dans la province de Gênes, au niveau de la partie haute appelée Voltri, et plus précisément vers la via dei Giovi, se dresse cette maison, située sur une route isolée, dépourvue d’autres bâtiments. Il y a des siècles, au Moyen Âge, elle était utilisée comme une auberge de repos, lieu de prédilection des pèlerins et des marchands pour rejoindre Gênes. Un lieu qui attirait également les bandits et où avaient lieu des enlèvements, des vols, des disparitions mystérieuses et des meurtres.
Elle est encore appelée “Ca’delle Anime”, c’est-à-dire la “Maison des âmes”. À cette époque, la maison était dirigée par des assassins qui tuaient leurs invités de manière brutale et violente. Ils utilisaient un certain mécanisme selon lequel le plafond d’une pièce spécifique tombait sur le voyageur pendant son sommeil. Ils étaient ensuite asphyxiés ou écrasés à mort. De cette façon, ils ont gardé leurs biens.
Les autres membres du gang ont dû se débarrasser du corps. Mais devant le grand nombre de disparitions, ils ont alerté les autorités, qui ont arrêté les membres du gang et trouvé un grand nombre de cadavres dans des endroits proches. L’endroit a été fermé et après un long moment, une famille a emménagé.
Ils ont commencé à voir et à entendre des choses étranges, comme des portes qui bougent, des gémissements et des cris dans la nuit, des objets dans différentes parties de la maison, entre autres. On dit que la maison est véritablement fantomatique, que certains corps éthérés y sont observés et que personne ne peut supporter d’y vivre.
Dans la ville des canaux, la mystérieuse Venise :
La ville de Venise a également un passé effrayant et turbulent, avec de nombreuses légendes et même des monstres marins. À Venise, vous pouvez vivre un Halloween très élégant et sophistiqué, avec des fêtes costumées et des masques vénitiens typiques. Cependant, son lagon et ses îles cachent des secrets que l’on ne peut imaginer, dans un monde aussi fascinant.
On dit que tout près du pont du Rialto, sur le Grand Canal, on peut voir à certaines heures le fantôme d’un homme, appelé Fosco Loredan, qui tient dans sa main la tête de sa femme, qu’il a lui-même décapitée par jalousie ; mais ce n’est pas la seule légende.
Toujours sur le Grand Canal, au niveau du palais Dario, se trouve “La maison qui tue”, où l’on peut entendre les échos des cris des personnes qui y sont mortes violemment. Les propriétaires successifs seraient morts dans des circonstances étranges.
De même, sur l’une de ses îles appelée Poveglia, il y avait autrefois une léproserie, et toutes les personnes atteintes de la peste y étaient laissées pour mourir. On dit aussi que c’est un lieu de perturbations et de présences sinistres.
A Parme, l’hôpital Colorno :
Dans la région d’Émilie-Romagne se trouve cet asile appelé “L’hôpital de Colorno”, à Parme, en Italie. Son histoire a duré plus d’un siècle, où certaines méthodes macabres ont été appliquées et, bien sûr, d’une moralité psychiatrique douteuse. Tout a commencé en 1873, lorsqu’une terrible épidémie a éclaté dans la ville. Puis, en raison du manque de ressources, il a été décidé de transférer temporairement cet hôpital.
Le lieu choisi était l’ancienne installation de ce qui avait été le Palais Ducal, la résidence d’été de la Duchesse de Parme. Des patients qui vivaient à l’époque dans des situations inhumaines, des salles bondées de patients attachés à des chaises, portant des camisoles de force, recevant des électrochocs, enfermés comme des animaux et surveillés en permanence par un personnel prétendument qualifié.
Mais aussi des infirmières qui utilisaient des lattes de bois pour forcer les patients à rester dans leur lit, elles qui étaient embauchées plus pour leur force que pour leur professionnalisme. L’hôpital comptait plus de 1 200 patients et environ 170 infirmières. Les patients arrivaient avec des diagnostics mineurs, prostituées, alcooliques ou simplement vagabonds, dont le destin était de passer le reste de leur vie enfermés dans cette prison.
Au début des années 90, le lieu a été fermé et tant d’années de souffrance, parce que ceux qui, à un moment donné, étaient allés chercher une solution ne l’ont pas trouvée, laissant toutes ces âmes torturées errer dans ses couloirs, que l’artiste Herbert Baglione a en quelque sorte essayé de représenter avec les peintures sur les murs sous forme d’ombres.
A Rome, le fantôme de Donna Olimpia :
La célèbre Pimpaccia, également connue sous le nom de Donna Olimpia Maidalchini Pamphilj, était originaire de Viterbo, d’une famille modeste, qui s’est mariée en secondes noces à l’âge de 20 ans à Pamphilio Pamphilj, un homme de 27 ans son aîné, mais noble romain et frère du prochain pape Innocent X. Elle aimait régner comme une vraie, manipulant certains événements et tissant des complots politiques.
Mais tout le monde connaissait son influence sur le beau-frère, faisant d’elle le décideur indispensable. Les politiciens, les marchands et les ambassadeurs savaient qu’ils devaient d’abord traiter avec elle avant de se rendre à la cour du Pontife ; et elle était comblée de cadeaux et d’or de grande valeur. Elle devient alors obsédée par tant de richesse et de pouvoir qu’elle est méprisée par le peuple, au point d’être accusée d’être la maîtresse du pape.
En 1655, Innocent X est mort, mais quelques heures plus tôt, Donna Olimpia a rempli deux boîtes avec les pièces d’or, les a mises dans un chariot et a fui la ville. Par la suite, le pape successeur, Alexandre VII, l’a bannie dans une petite ville au nord de Rome, mais lui a également donné la possibilité de rendre l’or qu’elle avait pris. Il ne fut pas rendu et Donna Olimpia mourut en 1657, 2 ans plus tard.
A partir de ce moment, on dit que l’on voit passer une voiture noire entre le Ponte Sixtus et la Piazza Navona, avec la Donna et l’or. Il s’approche des victimes et rit de façon glaçante, car il se moque d’elles en raison du mépris affiché par le peuple de Rome pour leur ambition débridée. A la fin, le char disparaît dans les eaux du Tibre, et est conduit par les démons en enfer.
A Palerme, Las Catacumbas Capuchinas :
Les catacombes des Capucins à Palerme sont également très célèbres, mais un peu effrayantes ; elles inspirent aussi un peu de crainte. Traverser ces couloirs remplis des squelettes des frères décédés qui sont embaumés dans l’église de Santa Maria della Pace n’est pas un spectacle agréable à voir.
Ces catacombes ont été initialement construites dans l’idée de n’abriter que les moines de cet ordre, mais au fil du temps, elles ont été cachées aux autres personnes. Il est clair que la procédure d’embaumement ne pouvait être effectuée que par des familles riches ; à tel point que dans ce lieu, il y a 8000 squelettes habillés de leurs plus beaux vêtements ; couvrant tous les murs. Certains couloirs sont divisés par sexe et d’autres par familles entières.
